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Sous de hauts plafonds blancs

10 juillet 2008

L ennui.

Des envies inconscientes qui  ne pesent rien, des sourires pleins, des corps qui s accrochent comme un simple puzzle, le visage de l autre qui se dessine sur  nos iris. Capter son image dans ses yeux comme se mirer a la surface de disques compacts. Partager les parfums, les sourires, et apprendre a faire confiance. Se laisser tenter, croquer le fruit qu on s etait mentalement defendu, au risque de poser la langue sur une pulpe pourrie. Il y a quatre mains qui sagement dressent un edifice de kaplas.

Tout va bien, l atmosphere est surprenament seraine et les sensations disparaissent. Le bonheur se metamorphose en vide, en repetition de gestes qui perdent leur naivete. Le couple devient comique, triste. L accord des corps oublie sa spontaneite. Les regards se perdent dans des reves personnels, sur l assise trop pleine d un coin de bar, on attend du mouvement une dynamique, qui se revele dans les souvenirs. On regrette, on ne comprend pas, on ne veut pas comprendre, on pense a clore le livre. De degradation en degradation, de coup de pieds en coups de pute, les disques refletent le mepris, les parfums sont acres, les sourires ont vires, la pulpe est decomposee en une puree marron, et l autre part. Des lors le passé prend des couleurs etonnament joyeuses, les kaplas ammonceles sur le sol font regret  a cote de grands carreaux de carrelage lisses. Les reves n ont plus de saveur et l assise pleine a moins de piquant. On voit l autre un peu partout, sa silhouette nous fait sursauter, il est redevenu l objet de nos fantasme, on realise l importance du bonheur que l on a detruit, la solitude cruelleqaui nous attend. Et le manque terrible que l on ne soupconnait plus.

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7 juillet 2008

Luxembour

On aime. On n'aime plus.

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Sous de hauts plafonds blancs
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